Lors du CSEE du 10 juillet 2025, la direction a soumis aux élu·es un projet de réaménagement du site Pastourelle 3. Résultat : un rejet net et sans ambiguïté de toutes les organisations syndicales. Et ce n’est pas pour le plaisir de dire non.
Ce que nous refusons, ce n’est pas le maintien d’une centaine de collègues d’OINIS, UCI et DSGI sur le site, ni l’idée de proposer ponctuellement des postes de travail à d’autres salarié·es d’OINIS. Ce que nous dénonçons, c’est le mépris évident pour les conditions de travail des salarié·es OW, totalement absentes des priorités de ce projet.
Face à ce constat, l’intersyndicale OWF a soumis une résolution claire, votée à l’unanimité des élu·es du CSE. En voici le contenu :
Une direction sourde aux alertes
Malgré nos nombreuses remarques, trop de zones d’ombre demeurent :
- Quid des ouvertures (fenêtres, lumière naturelle) ?
- Quelle circulation dans la cour de Pastourelle ?
- Où en est la question de l’ascenseur, des accès PMR ?
- Existera-t-il un espace fumeurs digne de ce nom, ou faudra-t-il encore squatter le trottoir ?
La direction reste floue, voire silencieuse. Sur le terrain, cela se traduit par de l’incertitude, de l’inquiétude, et une absence de perspectives claires pour celles et ceux qui doivent travailler dans ce bâtiment.
Quelques avancées... arrachées
Grâce à notre vigilance collective, quelques avancées ont été validés en CSE, mais on est loin du compte :
✅ Espace détente au 3ème étage
✅ Fontaines à eau (froide, ambiante, chaude)
✅ Frigos au 3ème étage
✅ Machines à café au 3ème étage
Mais attention :
❌ Le projet de terrasse sur le toit, pourtant porteur de sens pour le bien-être des salarié·es, a été rejeté. Dommage : pas de bol d’air, pas de lieu de respiration.Pas de trêve estivale pour la vigilance syndicale
Même en période estivale, SUD et l’intersyndicale restent mobilisés :
👀 Nous suivrons de près l’évolution du chantier
🚨 Nous alerterons dès que nécessaire pour exiger des réponses concrètes
✊ Nous défendrons bec et ongles les conditions de travail, la santé et la sécurité de nos collègues
Un réaménagement, ce n’est pas que du mobilier et des plans d’architectes. C’est un choix politique : celui de favoriser le confort de travail ou de l’ignorer. De construire avec les salarié·es ou de décider à leur place.
La direction a, une fois de plus, choisi la verticalité et le flou. Nous, nous continuons de défendre le terrain, les besoins réels, et le respect du travail de toutes et tous.
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